Chaque année, la NTT IndyCar Series décerne le titre honorifique de Rookie de l’Année des 500 Miles d’Indianapolis à un débutant s’étant particulièrement illustré durant l’événement.
Pour cette 109ᵉ édition de la légendaire course, c’est Robert Shwartzman qui a reçu cette distinction. Auteur de la pole position et leader de huit tours, le pilote de 25 ans a marqué les esprits malgré un abandon en course, où il a finalement été classé 26ᵉ.
Le titre de Rookie de l’Année n’est pas attribué en fonction du seul résultat final, mais selon des critères multiples : performances en essais, qualifications et course, interaction avec les médias et les fans, esprit sportif et impact positif sur l’événement.
Lors du banquet officiel de remise des prix lundi dernier, Shwartzman a reçu son trophée et partagé un discours sur son expérience américaine :
Robert Shwartzman :
*« C’était incroyable. Je viens d’Europe, et là-bas on n’a pas d’ovales, et on ne roule pas aussi vite. Quand j’ai fait mon premier tour, je me suis dit : ‘C’est super rapide. Mais où est le point de freinage ici ?’ Et il n’y en avait pas.
Tour après tour, j’ai progressé, pris confiance dans la voiture, appris des trajectoires et essayé de comprendre laquelle était la plus rapide.
Sans précipiter les choses, en étant constant et en avançant étape par étape, on a réussi un moment exceptionnel en prenant la pole. C’était un sentiment incroyable, honnêtement.
En course, malheureusement, on a eu un problème. Heureusement, tout le monde est sain et sauf, c’est le plus important. J’ai eu très peur au moment où j’ai perdu les freins arrière, après ça je n’étais plus qu’un passager.
Mais l’expérience ici à Indy est folle. C’est la course la plus dingue que j’aie faite. Je n’ai pas pu la terminer, mais ces deux semaines de travail et d’adaptation à la vitesse ont été fantastiques. Et les fans aussi. »
Shwartzman a ainsi devancé les autres rookies Nolan Siegel, Louis Foster et Jacob Abel (ce dernier n’étant pas parvenu à se qualifier pour la course).
