Klaus Bachler pense que les qualifications joueront un rôle clé dans le résultat du Chevrolet Detroit Sports Car Classic de ce week-end, alors que le pilote AO Racing vise une troisième victoire consécutive en catégorie GTD Pro de l’IMSA WeatherTech SportsCar Championship.
Aux côtés de Laurin Heinrich, champion en titre de la catégorie, et d’Alessio Picarello, Bachler a remporté les 12 Heures de Sebring avant que le duo austro-allemand ne s’impose récemment sur le WeatherTech Raceway Laguna Seca.
Ils arrivent à Detroit, pour cette course de 100 minutes dans les rues du centre-ville, avec 70 points d’avance sur le duo Antonio Garcia / Alexander Sims de Corvette Racing by Pratt Miller Motorsports.
« J’adore vraiment les circuits en ville », a confié Bachler. « J’aimerais qu’il y en ait plus dans le championnat. Et c’est ma première fois à Detroit. »
« Évidemment, je vais beaucoup travailler sur le simulateur. La bonne chose, c’est que mon coéquipier Laurin y a déjà roulé et que l’équipe y a gagné l’an dernier. »
« C’est un sentiment spécial de revenir là où l’équipe a performé. Le seul plan pour l’instant est d’essayer de faire pareil et d’étudier ce qu’ils ont fait l’année dernière : comment se sont passés les essais libres, les qualifs et la course. C’est tout ce qu’on peut faire pour le moment. »
« On sait aussi que c’est un week-end très court, donc le vendredi sera intense avec deux séances d’essais libres et les qualifications. Il faudra être performant à un moment donné, car il n’y a aucune place pour l’erreur. Sinon, le week-end peut s’arrêter très vite. »
« Ce sera compliqué, car la qualification et la position de départ seront vraiment cruciales. »
Lorsqu’on lui a demandé quelle serait l’approche d’AO Racing pour ce week-end, Bachler a répondu :
« Faire comme à Laguna et Sebring. »
Il a ajouté :
« Être rapide, ne pas faire d’erreurs, avoir une bonne stratégie… Mais je pense qu’il n’y a pas que les Ford en lice pour le championnat. Il y a beaucoup d’autres voitures capables de se battre. »
« Chaque week-end, tout le monde a une chance de gagner et, au final, le système de points de l’IMSA est tel que tout peut encore se jouer lors de la dernière manche à Petit Le Mans, voire dans la dernière heure de course. »
Bien qu’il découvre le tracé de Detroit, la première expérience de Bachler en course en ville remonte à 2012 en Porsche Carrera Cup Germany, sur le circuit urbain de Norisring.
« Ce n’est pas comme Detroit, mais au final, une petite erreur peut ruiner ton week-end ou au moins ta course. À chaque tour, tu te rapproches un peu plus de la limite et à un moment, tu touches le mur. »
« Honnêtement, je suis tombé amoureux des circuits urbains quand je suis allé à Monaco en Porsche Supercup. Je dois dire que la course y est difficile car c’est quasi impossible de dépasser, mais en essais libres et en qualif, tu sais que c’est là que tout se joue… Les qualifications sont la partie la plus importante du week-end. »
« Si tu fais un bon départ, que tu ne touches pas le mur, normalement tout se passe bien ensuite. Dépasser en Cup là-bas est très compliqué. »
« C’est là que j’ai eu le coup de cœur pour les circuits urbains. »