Nico Hülkenberg invite à cesser les plaintes sur le Grand Prix de Monaco : "Arrêtez de pleurer"


À l’approche du Grand Prix de Monaco, réputé pour ses courses souvent ennuyeuses en raison des difficultés de dépassement, Nico Hülkenberg n’a pas mâché ses mots face aux critiques répétées sur le tracé historique. Le pilote Sauber a directement conseillé aux détracteurs de « cesser de pleurer » et de mieux se qualifier s’ils souhaitent voir des courses plus disputées.

« Je ne comprends pas toujours ce drame autour de Monaco », a-t-il déclaré jeudi lors du Grand Prix d’Espagne à Barcelone. « Les gens savent ce qui va se passer, et pourtant ils se plaignent quand même. Je ne passe donc pas trop de temps ni d’énergie à penser à ça. »

Pour Hülkenberg, la solution est simple : « Si tu veux faire mieux, il faut juste se qualifier mieux. Arrêtez de pleurer. »

Ces déclarations interviennent alors que le président de l’Association des pilotes de Grand Prix (GPDA), Alex Wurz, a proposé plusieurs idées pour rendre la course monégasque plus spectaculaire, notamment après l’introduction de la règle des deux arrêts obligatoires au stand la semaine dernière.

« Chaque année, c’est la même histoire. Mon Grand Prix n’a pas été très excitant… Monaco a toujours été un peu comme ça », a ajouté le pilote allemand. Il souligne néanmoins que l’engouement pour la course reste fort, avec des gradins pleins et la présence de nombreuses célébrités.

« Mais dites-moi, quand a-t-on vu un Grand Prix de Monaco vraiment spectaculaire ? »

Fernando Alonso, interrogé sur le même sujet, a également critiqué ce débat. Selon lui, les pilotes de F1 sont « trop gentils » lorsqu’on leur demande s’il faut modifier le circuit.

« Il y a toujours cette conversation sur ce qui ne va pas, au lieu de parler de ce qui va bien », a-t-il expliqué. « C’est Monaco. Peut-être que quelques idées peuvent émerger, mais je ne pense pas qu’il y ait vraiment besoin de changer quoi que ce soit. »

Il a ajouté avec un brin d’humour : « Aujourd’hui, avec tous les contenus à produire, on est trop polis et on répond à toutes les questions. Si vous aviez demandé à Ayrton Senna ou Alain Prost il y a 40 ans, en pleine bataille pour le titre, ils auraient été beaucoup moins gentils. »

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