Paul-Loup Chatin et Mick Schumacher se montrent confiants quant aux progrès réalisés par Alpine à l’approche de son deuxième engagement aux 24 Heures du Mans avec la A424, alors que l’équipe ambitionne de prolonger sa série de podiums entamée depuis deux courses en FIA WEC.
La marque française a en effet terminé sur le podium au classement général lors de deux des trois premières manches de la saison. La n°36, pilotée par Schumacher, Frédéric Makowiecki et Jules Gounon, a pris la deuxième place à Imola, avant de terminer troisième à Spa-Francorchamps.
Actuellement, Alpine occupe la quatrième place au classement constructeurs, comme l’an passé, mais réalise un bond significatif au championnat pilotes : l’équipage de la n°36 se classe cinquième avec 30 points, bien mieux que la 11e place obtenue par Ferdinand Habsburg l’an dernier.
De son côté, Paul-Loup Chatin a manqué le podium à Spa, terminant huitième après une course où la n°35, qu’il partage avec Habsburg et Charles Milesi, a dû repasser par les stands en fin de course pour un ravitaillement imprévu et a écopé d’une pénalité en début d’épreuve pour excès de vitesse sous Full Course Yellow.
Malgré cela, le pilote français reste positif en vue du rendez-vous sarthois :
« Ce qui compte, c’est que la voiture progresse de plus en plus. Je pense qu’aujourd’hui, nous sommes capables de jouer de bons résultats, de nous battre avec les autres, de battre des équipes très fortes. C’est de bon augure pour Le Mans. »
« On est sur une bonne trajectoire pour avoir une voiture compétitive aux 24 Heures, et l’équipe s’améliore course après course, ce qui est très encourageant. »
Il faut rappeler que l’an dernier, Le Mans avait marqué le point noir de la première saison d’Alpine en LMDh, avec une double casse moteur liée au turbo pour les deux A424, contraignant les voitures à l’abandon avant même la mi-course.
Près d’un an plus tard, Mick Schumacher se montre enthousiaste face aux progrès de la voiture et de l’équipe lors de cette seconde campagne :
« On commence à avoir de la régularité et on arrive désormais aux événements bien mieux préparés qu’en 2024. Évidemment, l’expérience de l’an dernier aide, mais ce qui est vraiment positif, c’est qu’on débute les week-ends très proches du set-up final qu’on utilisera en course. »
« Ça simplifie les choses et rend le programme bien plus fluide. Les voitures sont identiques, on n’a pas de grosses évolutions, à part les jokers éventuels. Du coup, on sait à quoi s’attendre. On arrive sur les courses avec une structure plus claire, aussi bien au niveau des réglages que de l’organisation de l’équipe et de la gestion du temps dont on dispose. »