Le directeur de l’équipe McLaren, Tony Kanaan, a reconnu que le groupe « n’avait pas assez » pour remporter l’Indy 500 dimanche.
Le pilote principal de McLaren, Pato O’Ward, s’était qualifié en première ligne pour la 109e édition de l’Indy 500 et a réalisé un excellent départ en prenant la tête dès le 9e tour.
Bien que Takuma Sato ait dépassé O’Ward peu après, le pilote mexicain est resté parmi les leaders jusqu’à ce qu’un mauvais redémarrage le fasse chuter hors du top 10.
O’Ward a réussi à regagner des places pour finir quatrième, mais il manquait de rythme en fin de course pour rivaliser avec le trio de tête composé d’Alex Palou, Marcus Ericsson et David Malukas.
Il a franchi la ligne d’arrivée à plus de deux secondes du vainqueur Palou, un an après sa défaite déchirante face à Josef Newgarden, rival de Penske.
Les autres pilotes McLaren engagés sur toute la saison, Christian Lundgaard et Nolan Siegel, ont terminé respectivement neuvième et seizième, tandis que le pilote wildcard Kyle Larson a abandonné au 91e tour après avoir perdu le contrôle de l’arrière de sa voiture lors d’un redémarrage.
Ancien champion IndyCar, Kanaan était fier de la performance récente de McLaren à l’Indy 500, mais a dû reconnaître que l’équipe n’avait pas les moyens de rivaliser.
« À la fin de la journée, il n’y a qu’une seule personne qui repart heureuse », a déclaré Kanaan. « Nous nous sommes battus toute la journée en équipe. Pato était assez fort, mais on dirait qu’à la fin, ce n’était pas suffisant.
« Avec la nature de cette course, regardez Marcus Ericsson, regardez Malukas. Personne n’a pu faire quoi que ce soit [pour dépasser Palou]. Mais je suis fier de cette équipe.
« En ce qui concerne les points du championnat, nous sommes toujours assez solides. Évidemment, Alex Palou est désormais impossible à arrêter. Ça me rappelle Dan Wheldon qui avait gagné en 2005 de la même façon. Les trois premières courses, il avait fini deuxième, puis a remporté les 500 miles.
« Mais encore une fois, je suis fier de l’équipe. Il y avait une superbe ambiance pour cette course à guichets fermés, un excellent soutien de nos partenaires. Je pense que nous incarnons le rêve de la papaya army.
« Nous donnons le ton à chaque événement par notre présence et gagnons toujours plus de fans d’Arrow McLaren. C’est plus que de la course, c’est ce que nous construisons ici.
« Mais aussi, je suis un compétiteur. Si je ne gagne pas, ça me rend fou, et je savais qu’aujourd’hui j’allais être soit très heureux, soit très énervé. Mais on avance. La course de Detroit est la semaine prochaine, et on sera prêts à se battre à nouveau. »
O’Ward a déclaré s’être senti « coincé » dans les derniers instants de la course, les nouvelles voitures hybrides Indy n’étant pas aussi propices aux dépassements que les précédentes.
« On dirait qu’on a eu tous les résultats possibles dans le top cinq ces cinq dernières années, sauf le plus important », a-t-il dit.
« Félicitations à Alex ; je dois prendre ce qu’il mange ou ce sur quoi il dort, parce qu’il est dans une forme que je n’ai jamais vue auparavant, une forme que cette série n’a pas connue en 50 ans. C’est impressionnant ce qu’ils font.
« Ma course a été pleine de hauts et de bas, je dirais. Les redémarrages étaient chaotiques, et nous étions juste trois voitures trop loin derrière. On a gagné quatre ou cinq places lors de la dernière série d’arrêts au stand. Je pense qu’il nous a manqué une seule séquence d’arrêt ou un redémarrage. On pouvait voir que tout le monde était coincé. »
