MotoGP : Enea Bastianini qualifie le GP de Grande-Bretagne de « pire course » de sa carrière


Le pilote KTM Tech3 en MotoGP, Enea Bastianini, a décrit le Grand Prix de Grande-Bretagne comme la « pire course » de sa carrière, déplorant une « journée très compliquée ».

Parti de la 17e place sur la grille, Bastianini a terminé à la même position dans des conditions venteuses sur le circuit de Silverstone.

« Ça a été une journée très compliquée pour moi, car j’essayais de faire quelque chose sur la moto, mais rien n’y faisait. Il m’est impossible de pousser.

« C’était très frustrant. Probablement ma pire course jusqu’à présent. J’ai pensé plusieurs fois à rentrer au stand pendant la course, mais au final, j’ai terminé la course pour tout le monde, pour moi et pour l’équipe. Mais honnêtement, je ne suis content de rien. »

Le pilote italien a ajouté : « En ce moment, je suis le pire pilote sur la piste. Je pense que KTM doit faire quelque chose pour moi pour mon avenir, parce que comme ça, c’est impossible de continuer, non ? »

Il a aussi rencontré des problèmes avec le système de réglage de hauteur à l’avant, précisant qu’il avait roulé tout le premier tour avec ce dispositif activé.

« Pour moi, ça aurait probablement été mieux si j’avais eu la moto dès mon arrivée. À la fin, la moto ne tourne pas, et l’électronique ne fonctionne pas. C’est ça le problème. »

Bastianini n’était pas le seul en difficulté : Brad Binder, pilote officiel KTM, a qualifié la course d’« horriblement difficile ». Le Sud-Africain a terminé 14e après être parti de la 19e position.

« C’était horrible, » a-t-il confié aux médias après la course. « La moto tremblait tellement sur les lignes droites et dans les virages que je restais à fond sur la poignée des gaz, ce qui n’est jamais une bonne chose.

« Je manquais vraiment beaucoup de confiance, surtout à l’avant. Je me sentais bien quand j’étais derrière quelqu’un et que la moto prenait un peu de température, mais dès que j’étais seul, j’avais l’impression de ne pas pouvoir relever la moto car l’avant glissait tout le temps.

« Même à basse vitesse, j’ai eu des moments où j’ai eu de la chance de ne pas tomber. »

Interrogé sur la suite à donner, il a répondu : « Ce n’est clairement pas idéal. Ne vous méprenez pas, je sais que je ne suis pas censé courir en 15e position, mais c’est ce que c’est pour le moment. C’est vraiment mon niveau actuel.

« C’est donc un peu compliqué. Il faut que je retrouve de la confiance, et je suis sûr qu’on va trouver une solution. »

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