L’infatigable Kiara Fontanesi "Je n’ai qu’une hâte : rentrer à la maison et serrer mes filles dans mes bras"

Après quatre ans d’attente, Kiara Fontanesi renoue avec la victoire en Championnat du Monde de Motocross Féminin. Une athlète exceptionnelle, sans limites.

Lotte van Drunen, championne du monde en titre et détentrice de la plaque rouge de leader du championnat, n’a pas encore atteint la majorité. Mais comme toutes ses talentueuses et rapides rivales du WMX, elle a dû composer ce week-end avec les conditions exigeantes du MotoPark de Lugo, entre pluie et boue. Face à ce défi, c’est celle qui a écrit l’histoire du motocross féminin qui a su s’imposer. À 31 ans, Kiara Fontanesi s’est offert la victoire lors du Grand Prix d’Espagne, retrouvant ainsi le sommet mondial après quatre saisons de disette.

22e victoire en carrière en Championnat du Monde

Sacrée 6 fois Championne du Monde, Kiara n’avait plus gagné depuis 2021. Pour mettre fin à cette longue attente, elle a signé un week-end déjà historique : auteure de la pole position samedi, elle a terminé deuxième de la première manche, avant de s’imposer dimanche dans la seconde. Un succès qui marque la 22e victoire de sa carrière en WMX. Cerise sur le gâteau : elle a devancé la très attendue Daniela Guillen, qui courait à domicile en Galice et s’était imposée dans la première manche.

Deuxième place au classement général provisoire

Dans des conditions piégeuses, c’est la technique et l’expérience de Kiara Fontanesi qui ont fait la différence. Une victoire mémorable qui lui permet de remonter à la deuxième place du championnat, à égalité de points avec Lynn Valk, et à seulement 8 longueurs de Lotte van Drunen, qui a su limiter la casse lors de ce week-end difficile.

La joie de Kiara Fontanesi

« Est-ce que j’ai vraiment remporté un Grand Prix ? » s’est exclamée la pilote parmesane, membre du Groupe Sportif des Fiamme Oro de la Police d’État italienne.
« Tout le monde continue de dire que les plus jeunes sont les plus rapides. C’est vrai, mais j’ai toujours cru en mon potentiel. En première manche, j’ai vu que j’avais la vitesse pour me battre devant, et dans la deuxième, j’ai su gérer sans commettre d’erreur. Quand j’ai franchi la ligne d’arrivée, je n’arrivais pas à croire que c’était fait. »

Avec une dédicace pleine de tendresse :

« Je n’ai qu’une hâte : rentrer à la maison et serrer mes filles dans mes bras », en pensant à ses deux petites, Skyler et Alaska.