Jacques Villeneuve, ancien champion du monde, a accusé les commissaires de la Formule 1 d’appliquer des sanctions plus dures à Max Verstappen qu’à ses rivaux directs pour le titre. Selon lui, une gestion partiale pourrait fausser le championnat 2025.
La polémique du Sprint de Miami
Le Canadien a tenu ces propos dans la foulée du Sprint du Grand Prix de Miami, où Verstappen a écopé d’une pénalité de 10 secondes après un contact dans la voie des stands avec le rookie Kimi Antonelli.
Cette sanction a relégué le pilote Red Bull en fond de grille du sprint, lui coûtant de précieux points. Même s’il a réussi à remonter à la quatrième place lors de la course principale le dimanche, il a perdu l’avantage au championnat au profit de Oscar Piastri.
Piastri, l’enfant chéri du paddock ?
Villeneuve a salué le calme et la gestion de carrière d’Oscar Piastri, bien encadré par son manager Mark Webber. Il estime cependant que le pilote McLaren bénéficie d’un traitement de faveur de la part des commissaires.
« Oscar est l’enfant chéri en ce moment », a affirmé Villeneuve, suggérant que des infractions similaires sont sanctionnées plus sévèrement lorsqu’il s’agit de Verstappen.
Un scénario qui rappelle l’ère Hamilton-Rosberg
Pour appuyer son propos, Villeneuve a évoqué les duels tendus entre Lewis Hamilton et Nico Rosberg chez Mercedes entre 2014 et 2016. Selon lui, Rosberg écopait systématiquement de pénalités pour des actions similaires à celles qu’Hamilton effectuait sans être inquiété.
« Ce sont ces décisions à la marge qui peuvent décider d’une saison », a-t-il prévenu.
Red Bull demande des explications
Après six manches, Verstappen accuse 32 points de retard sur Piastri au championnat. Red Bull a d’ailleurs officiellement demandé à la FIA des clarifications sur les règles encadrant les contacts et les comportements dans la voie des stands.
McLaren, de son côté, estime que le règlement est déjà clair et qu’il suffit de l’appliquer avec constance.
Alors que les fans sont divisés, le débat devrait encore s’intensifier à Monaco, où la moindre décision arbitrale peut faire basculer un Grand Prix.
Avec ces déclarations, Villeneuve s’assure que les projecteurs restent braqués sur les commissaires pour le reste de la saison.