Esteban Ocon encense Oliver Bearman : « Techniquement au-dessus de tous les rookies que j’ai vus en F1 »


Esteban Ocon a croisé de nombreux rookies depuis ses débuts dans l’élite du sport automobile, mais le Français affirme que son coéquipier chez Haas, Oliver Bearman, est « techniquement au-dessus de tous les débutants qu’il a vus en Formule 1 ».

Malgré un abandon lors de la dernière manche à Miami, Bearman impressionne pour sa première saison complète. Après une 14ᵉ place pour ses débuts, il a marqué des points à trois reprises consécutives — à Bahreïn, au Japon et en Chine — et se classe actuellement juste derrière Andrea Kimi Antonelli parmi les rookies au classement.

Dans leur duel interne, l’avantage est mince pour Ocon, qui mène 5–3. Mais Bearman ne se laisse pas distancer, et leurs 20 points cumulés permettent à Haas d’occuper la 6ᵉ place du championnat Constructeurs.

« Franchement, il a été génial, Ollie est incroyable », a confié Ocon à Miami.
« C’est un pilote super rapide, très talentueux, ultra professionnel, et très pointu sur le travail de réglages de la voiture. C’est ce que j’ai remarqué tout de suite : techniquement, il est au-dessus de tous les rookies que j’ai pu voir par le passé. Il est bien plus préparé que je ne l’étais à mon arrivée en F1, et même que ceux de ma génération. Honnêtement, je pense qu’il a un très bel avenir en Formule 1 — c’est une évidence. »

Un apprentissage en coulisses

Le parcours de Bearman l’a vu enchaîner plusieurs piges remarquées en 2024, notamment en remplaçant Carlos Sainz chez Ferrari à Djeddah où il avait décroché une impressionnante 7ᵉ place, ainsi qu’en roulant pour Haas à Bakou et São Paulo.

Ces expériences, associées à son rôle de pilote de réserve, ont affûté son approche technique. Bearman reconnaît d’ailleurs que son travail en coulisses chez Ferrari a été déterminant pour progresser.

« Oui, bien sûr, j’ai accumulé pas mal d’expériences avec Ferrari ces dernières années, via les tests privés et mon rôle de réserviste », explique le protégé de la Scuderia.
« Être sur les circuits, écouter les débriefings, les échanges entre les pilotes, la façon dont ils expriment leur ressenti a été très utile pour moi. Même assister aux réunions de réglages et comprendre les orientations prises en fonction des limites de la voiture m’a beaucoup appris. »

Avec l’aval d’Ocon et des débuts aussi prometteurs, Oliver Bearman confirme qu’il n’est pas un rookie comme les autres.

Plus récente Plus ancienne