Portée par son meilleur début de saison depuis l’introduction des monoplaces à effet de sol, l’écurie Mercedes affiche un regain de forme en 2025. Le patron de l’équipe, Toto Wolff, a souligné que la W16 est une monoplace bien plus simple à régler que ses devancières, ce qui explique en partie ces résultats encourageants.
Lors du Grand Prix de Miami le week-end dernier, Mercedes a montré de belles choses en qualifications, aussi bien lors de la séance sprint que pour la course principale. Mais en rythme de course, l’équipe basée à Brackley a rencontré plus de difficultés. Andrea Kimi Antonelli, un temps deuxième en début de course, n’a rien pu faire face au retour des McLaren, avant de perdre du temps lors d’un arrêt aux stands trop long, puis face à George Russell qui a profité d’une voiture de sécurité virtuelle pour effectuer un arrêt « gratuit ». Antonelli termine finalement sixième derrière la Williams d’Alexander Albon.
De son côté, George Russell a connu un début de course compliqué avec les pneus durs, avant de bénéficier du timing idéal de la voiture de sécurité virtuelle pour repartir devant Max Verstappen et décrocher un nouveau podium.
Des débuts solides et des évolutions à venir
Après ce premier quart de saison, Mercedes occupe la deuxième place du classement des constructeurs, un début de championnat inédit depuis le passage à l’effet de sol en 2022. Côté pilotes, George Russell est quatrième au général et n’a jamais terminé au-delà de la cinquième place depuis le début de l’année.
L’équipe germano-britannique a par ailleurs annoncé que des évolutions visibles sur la W16 seraient introduites lors des prochaines courses, avec l’objectif d’encore faire progresser la monoplace.
Interrogé sur ce bon début de campagne, Toto Wolff a déclaré :
« Oui, probablement. On a connu des variations de performance, parfois les Ferrari sont revenues au contact, mais on a bien su défendre. C’est très serré, mais pas encore totalement satisfaisant, car McLaren parvient à gérer ses pneus de manière remarquable. Il y a donc trois équipes qui se battent, et parfois on réussit, parfois non. Il faut encore comprendre et essayer de combler cet écart. »
Un châssis enfin prévisible et plus facile à régler
Toto Wolff a également expliqué pourquoi cette saison 2025 était bien plus encourageante que les précédentes :
« La voiture est bien plus facile à régler. On ajoute de l’appui et elle réagit comme prévu, ce qui n’était pas le cas avant. Elle est aussi plus prévisible. Reste à mieux gérer les températures des pneus, un défi que l’on n’a pas encore totalement relevé. »
Concernant le développement de la W16, alors que de nouvelles règles techniques entreront en vigueur en 2026, Wolff a précisé :
« Je pense que chaque équipe garde ses petits secrets. C’est une cible mouvante. Certaines équipes ont déjà basculé des groupes d’ingénieurs vers la conception de la voiture de l’année prochaine. La courbe de performance est encore très raide actuellement car on est au début, mais elle va se stabiliser. Et si une équipe commence ce travail un mois et demi plus tôt que les autres, ça peut être un avantage majeur pour 2026. »