George Russell a expliqué comment il anticipe le déroulement du Grand Prix de Monaco, qui obligera cette année les pilotes à effectuer deux arrêts obligatoires, une première sur le mythique tracé urbain. Mais malgré l’opportunité offerte par ces stratégies inédites, le Britannique estime qu’il est « coincé » de toute façon. Après une séance de qualifications décevante, il s’élancera de la 14ᵉ place au volant de sa Mercedes, victime d’une perte de puissance après avoir heurté une bosse en Q2.
Interrogé par Sky Sports F1 après les qualifications, le triple vainqueur en Grand Prix a détaillé les scénarios qu’il imagine pour la course, tout en restant lucide sur ses chances.
« Il n’y aura pas de révélations demain. On a la 14ᵉ place, on aurait dû être dans le top 5. Il y a donc dix voitures entre nous et la place qu’on aurait dû occuper. Et si certains tentent des trucs fous avec la stratégie, la moitié ira dans un sens, l’autre moitié dans l’autre. Donc, peu importe ce qu’on décide, on sera quand même coincés derrière cinq voitures. »
Deux options possibles
Russell a évoqué les deux stratégies principales qu’il pense voir déployées par les équipes :
« Il y aura deux approches : soit des arrêts dès le premier tour, soit des relais très longs. On a un léger avantage avec deux trains de pneus durs, mais si tu ne peux pas doubler, ça ne sert pas à grand-chose. »
De son côté, son coéquipier Kimi Antonelli et le patron de l’équipe Toto Wolff ont laissé entendre que l’écurie pourrait tenter quelque chose de « fou » pour maximiser ses chances, mais Russell reste prudent. Lorsqu’on lui a demandé s’il envisageait de partir en pneus tendres ou durs, il a préféré ne pas répondre, expliquant que l’équipe prendrait cette décision au dernier moment, une fois les choix des autres pilotes connus.