Fermín Aldeguer décroche un podium à Le Mans dans une course compliquée de MotoGP


Fermín Aldeguer a réalisé un nouveau podium lors du GP de France. Après une course difficile, durant laquelle il a même pris la tête, le pilote murcien a réussi à monter sur la troisième marche du podium, derrière Johann Zarco et Marc Márquez. Après plusieurs courses où il a montré de bonnes performances, il a enfin pu conclure son travail avec deux troisièmes places ce week-end. Voici ses impressions après la course, transmises par notre collaborateur Manuel Pecino depuis Le Mans.

Un podium savoureux pour Fermín Aldeguer

"Il est vrai que je ne m'y attendais pas, autant que celui d'hier. Les conditions étaient celles dans lesquelles nous avons roulé, et je me sentais fort, mais tu sais qu’hier je l’ai fait et aujourd'hui, avec la troisième place, je ne m’en contentais pas. Donc, bon, évidemment, super content, mais avec envie de plus."

Des conditions compliquées

"La course a été compliquée à cause des conditions. Depuis le début de la saison, je suis vraiment content de la gestion des situations, de mes nerfs et de tout ce qui se passe pendant les courses. Aujourd'hui, ce n'était pas facile car il fallait simplement m’appuyer sur l’expérience des autres. J'ai pris des risques à tous les moments, quand je roulais avec les pneus slicks et qu'il pleuvait. Évidemment, j’ai pris des risques, je n’avais rien à perdre, et j’étais devant."

Un moment de leadership fugace

"J'ai mené un peu, ça n’a pas duré longtemps, mais bon, j'ai mené un peu. C’était compliqué car avant d’entrer, j’étais déjà devant. Álex a pris large, Marc complétait ses long laps... Donc je me suis retrouvé en tête à cause de ma vitesse et je ne savais pas quoi faire. Mais je me suis dit : ‘Je vais continuer.’ Je n'étais pas très confiant et je surveillais la télé pour voir ce qu'ils faisaient. Quand j'ai vu qu'ils entraient, je me suis dit ‘merde’, ça m’a un peu stressé."

Reprendre la troisième place à Pedro Acosta

"Peu importe lequel, ça m’aurait fait plaisir de toute façon. Oui, ça m'a fait plaisir, mais bon, je ne sais pas. Nous n’étions pas dans les mêmes conditions, lui avait un autre pneu, une autre moto. Moi, tour après tour, je me sentais mieux. Il me suffit de prendre de l’expérience avec cette moto sous la pluie, faire des tours, faire des erreurs, comme j’en ai fait en course, mais j'ai bien gardé ma concentration et je suis content."

La leçon du jour

"Aujourd'hui, en MotoGP et dans les courses sous la pluie, tout peut arriver. Il faut rester calme, prendre le rythme progressivement, comme je l'ai fait, et à la fin, donner le maximum."

Combinaison d’une bonne moto et d’un travail acharné

"En vérité, j’ai une grande aide de la moto, mais je l’ai aussi bien gérée lors des deux premières courses. Je pense qu'on a vraiment mis de notre côté pour arriver à ce niveau. Il y a aussi l’équipe, que nous apprenons à connaître de mieux en mieux, et les tests que nous faisons sont de plus en plus clairs, donc on continue dans cette direction."

Le podium devient un objectif

"Eh bien, ici tout a bien roulé, mais la vitesse, nous l'avons déjà eue pendant plusieurs courses. Si à Jerez je ne m’étais pas crashé, je pense que j'avais aussi le rythme pour lutter pour le podium. À Austin, une quatrième place aurait déjà été un excellent résultat, et au Qatar, nous étions rapides. Donc, évidemment, la motivation est d’autant plus forte. Aller en course avec un état d’esprit différent, mais toujours avec des objectifs clairs."

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