Alors qu’il connaît un début de saison mitigé avec Ferrari, Lewis Hamilton a tenu à tempérer les attentes à l’approche du Grand Prix du Canada, assurant qu’il ne ressent pas le besoin « désespéré » de réaliser un gros résultat ce week-end.
Le Britannique, désormais engagé avec la Scuderia Ferrari, vit une première année délicate à Maranello. Mis à part sa victoire en sprint lors du Grand Prix de Chine et une troisième place lors du sprint à Miami, Hamilton doit pour l’instant se contenter de places dans les points en course principale. Il occupe actuellement la sixième place du classement pilotes avec 71 points, soit 23 de moins que son coéquipier Charles Leclerc, auteur de trois podiums lors des cinq dernières manches.
Un bilan décevant, alors que l’arrivée du septuple champion du monde chez Ferrari devait permettre à l’équipe de franchir un cap après s’être battue face à McLaren l’an passé. Mais cette saison, Ferrari accuse déjà 197 points de retard au classement constructeurs.
Malgré cela, Hamilton se veut rassurant et estime que la situation semble plus critique vue de l’extérieur qu’elle ne l’est réellement.
"Je ne ressens pas que je suis en quête de quelque chose", a confié Hamilton aux médias. "Évidemment, un bon week-end est toujours positif, mais je n’ai pas l’impression d’en avoir désespérément besoin. Je pense que ça a l’air bien pire de l’extérieur que ce que c’est vraiment de l’intérieur."
Un processus de fond en interne
Pour illustrer la dynamique à Maranello, Hamilton a évoqué les ajustements en cours dans le travail avec ses ingénieurs et dans la compréhension de la SF-25, une monoplace particulièrement exigeante à mettre dans sa « sweet spot ».
"Même en sortant du briefing ingénierie à l’instant, la façon dont ils configurent la voiture n’a rien à voir avec ce que j’ai connu ces 17, 18 dernières années", explique-t-il. "J’ai des discussions avec eux pour modifier certaines choses… Il y a des méthodes qu’ils privilégient et parfois je me dis : ‘Attendez, ça n’a pas vraiment de sens’. C’est comme ça que j’ai procédé pendant toutes ces saisons et ça a souvent fonctionné."
Le Britannique espère maintenant que les efforts entrepris en coulisses paieront rapidement : "La voiture a une vraie fenêtre de performance idéale et on essaie de l’y amener sur tous les circuits, ce qui est compliqué pour tout le monde cette année. J’espère qu’on pourra faire un bon week-end ici."