Ferrari réagit à la disqualification de la N°50 au Mans : « aucun avantage en performance »


Ferrari a réagi à la disqualification de la Ferrari 499P N°50 des 24 Heures du Mans, affirmant qu’aucun avantage compétitif n’a été obtenu malgré l’infraction technique relevée lors des vérifications d’après-course concernant l’aileron arrière.

Antonio Fuoco, Nicklas Nielsen et Miguel Molina ont été privés de leur quatrième place dans la 93e édition de la classique mancelle ce dimanche.

Lors des contrôles techniques, le support d’aileron arrière de la voiture a été jugé non conforme aux tests de flexion, et quatre boulons manquaient sur cet élément, contrairement à ce que prévoit l’homologation du prototype.

Selon le bulletin des commissaires, un mécanicien de l’équipe a d’abord constaté qu’un seul boulon était absent — un point que Ferrari a confirmé dans un communiqué publié ce mardi.

La marque italienne a également contesté toute idée que la voiture N°50 ait pu tirer un avantage de performance de cette situation. Elle souligne que la vitesse de pointe élevée, évoquée dans la décision des commissaires, a été obtenue car la voiture roulait dans l’aspiration de la Ferrari sœur, la N°51.

Le communiqué précise :

« Comme indiqué par les commissaires, lors du dernier arrêt au stand de la N°50 à 15h23 le dimanche 15 juin, un mécanicien de l’équipe Ferrari-AF Corse a remarqué qu’un des boulons fixant le support central de l’aileron arrière manquait.
De par la conception de cet élément, l’absence d’un ou plusieurs de ces composants n’a en rien compromis la sécurité de la voiture.
La perte des boulons restants au cours des 37 dernières minutes de course n’a procuré aucun avantage en termes de performance ou d’impact sur le classement final.
La vitesse de pointe de la N°50 relevée par les commissaires a été enregistrée lors des sept derniers tours alors que la voiture évoluait dans l’aspiration de sa voiture sœur, la N°51. »

Ferrari conclut en précisant :

« Bien que surpris par la décision, Ferrari réaffirme sa confiance totale dans le professionnalisme et l’intégrité de son équipe, dans les actions entreprises et dans le respect du règlement du Championnat du Monde d’Endurance FIA.
Confiant dans ces mêmes règlements, même si l’incident n’a offert aucun avantage compétitif et n’a jamais compromis la sécurité des pilotes ni celle des autres concurrents, Ferrari est déjà au travail en vue des prochaines manches d’une saison qui se poursuivra sous les projecteurs au mois de juillet, au Brésil. »

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