Toyota est l’un des constructeurs qui mise le plus sur l’hydrogène comme futur moteur de la compétition automobile, notamment en endurance et pour les 24 Heures du Mans. La marque japonaise a récemment présenté son GR LH2 Racing Concept sur le circuit de la Sarthe, marquant son engagement dans cette nouvelle ère technologique.
À propos de cette technologie qui devrait faire ses débuts au Mans en 2028, Brendon Hartley, pilote officiel Toyota, a partagé son expérience et son enthousiasme :
« J’ai conduit une voiture à pile à combustible à hydrogène. Toyota a déjà produit la Mirai. Et l’année dernière au Japon, et même cette année à Paris, j’ai pu piloter une Toyota GR Yaris. J’en possède d’ailleurs une en voiture de route, mais j’ai aussi conduit exactement le même modèle en version combustion à hydrogène, et c’est incroyable. »
L’une des préoccupations des passionnés de sport automobile concerne souvent le son des moteurs avec ces nouvelles énergies. Mais Hartley se veut rassurant :
« Le CO₂ qui sort du pot d’échappement est nul, et pourtant on a toujours le bruit du moteur, la même sensation qu’un moteur thermique classique. »
Le Néo-Zélandais insiste sur l’intérêt du projet pour préserver l’âme des courses d’endurance :
« Je pense qu’à partir de 2028, les fans qui viendront au Mans n’auront pas à craindre de n’entendre que des ‘voitures mortes’. Il y aura toujours ce beau son mécanique d’un moteur à combustion… mais qui fonctionnera à l’hydrogène. »
Hartley conclut en affirmant que l’avenir de l’endurance passe par là :
« L’idée de l’hydrogène, qu’il soit utilisé en pile à combustible ou en combustion, est passionnante. Cela permettra de conserver l’essence même de la course tout en respectant des normes zéro émission. »