Katherine Legge a connu un problème inattendu lors de la course de NASCAR Cup Series à Mexico City : sa pédale est restée littéralement collée à son pied. Selon Jeff Gluck de The Athletic, la pilote a expliqué que la pédale était « littéralement soudée à mon pied ».
Legge roulait aux portes du top 20 lorsque cet incident s’est produit. Âgée de 44 ans, elle disputait là la deuxième course de NASCAR Cup Series de sa carrière, après avoir participé plus tôt dans la saison à l’épreuve de Phoenix où elle avait terminé 30e. Elle était devenue, à cette occasion, la première femme à s’aligner en NASCAR Cup Series depuis Danica Patrick au Daytona 500 en 2018.
« J’ai adoré cette expérience et j’avais envie d’en faire plus, mais je ne savais pas vraiment comment m’y prendre, » a confié Legge à NASCAR.com à propos de son arrivée dans la discipline. « J’ai eu la chance que mes sponsors me suivent dans cette aventure et qu’on se lance ensemble dans le NASCAR. »
« C’est quelque chose qui me passionne énormément. Je prends tellement de plaisir à piloter ces voitures et je suis très motivée. Je travaille dur pour progresser et j’aimerais vraiment faire de cette catégorie mon nouveau terrain de jeu. »
Un défi de taille dans un championnat relevé
Habituée à évoluer dans diverses disciplines du sport automobile, Legge a également évoqué les difficultés spécifiques que présente le NASCAR.
« Ces voitures sont très amusantes à piloter, mais il faut constamment se battre avec elles, » explique-t-elle. « Ça me rappelle l’époque du Champ Car, où on devait dompter ces machines sur la piste. Ce n’est vraiment pas facile. Le championnat est l’un des plus relevés au monde, avec un niveau très homogène et des pilotes très expérimentés dans la course de stock-car. »
Katherine Legge évolue au sein de l’équipe Live Fast Motorsports, dirigée par l’ancien pilote NASCAR BJ McLeod. Ce dernier est conscient des difficultés auxquelles la pilote britannique est confrontée.
« C’est de loin le plus gros défi qu’elle ait rencontré dans sa carrière, » estime McLeod. « Je ne sais pas si elle l’admettrait, mais je peux vous dire que le plateau de pilotes qui participent chaque semaine à la Cup Series est l’un des plus forts au monde. Pas un, pas vingt, pas trente — tous les 36 ou autant qu’il y en a. Ils sont vraiment à ce niveau, et c’est extrêmement difficile pour elle, car même avec autant de talent, elle n’a pas l’avantage de rouler chaque week-end. Elle est la seule pilote à temps partiel à essayer de progresser dans ce championnat avec une expérience encore limitée en stock-car. »
